[debian][vpn] from tunnelblick to gnome by openvpn

– install required “bouzins” : sudo apt-get install network-manager network-manager-gnome network-manager-openvpn network-manager-openvpn-gnome network-manager-openvpn-gnome

– start or restart network-manager

– start gnome network tool and add a vpn connexion.

– fill remote, certs, keys (imported from /Library/Application\ Support/Tunnelblick/Users/zob/lamouche.tblk/Contents/Resources/ on OSX)

– Advanced : specify port and LZO compression and TUN if needed (no bullshit widouz params)

– To keep an Internet connexion up : IPV4 / Routes / Check: only for its own resources. (2nd box)

Have fun!


Roundcube upgrade

Get the latest version

Download it from http://www.roundcube.net/download and copy the Tarball to a directory on your server.

Unpack the tarball and read UPGRADING and INSTALL files and check system requirements of the new version.

cd <where-the-tarball-is-saved>
tar xf roundcubemail-*.tar.gz

Update your existing Roundcube installation

The easiest way to do this is to use the installto.sh shell script bundled with Roundcube.

cd <the-unpacked-roundcube-directory>
bin/installto.sh <your-existing-roundcube-directory>

Je suis Charlie – Mais je m’inquiète d’à quel point il est devenu difficile d’être musulman en France

Pour Mounira El Barr Collin, une femme franco-algérienne élevée près de Paris, les tragédies récentes ont éveillé des souvenirs compliqués.

Traduit de : MOUNIRA EL BARR COLLIN | JANUARY 11, 2015 | http://www.zocalopublicsquare.org/2015/01/11/je-suis-charlie-but-i-worry-about-how-difficult-being-muslim-in-france-has-become/ideas/nexus/

Après avoir vu les horribles et terrifiantes nouvelles sur mon flux d’actualités Facebook, je restai perplexe, Oh Mon Dieu – pas Charlie Hebdo, pas le canard qui m’a fait marrer ces 20 dernières années. Et puis : Qui a fait ça ? Et pourquoi ? J’eu la boule au ventre à l’idée que cela eu put être fait au nom de l’Islam. Je voulais tellement me tromper.

Malheureusement, je ne me trompais pas. Je postai une photo que mes amis ne tardèrent pas à partager et qui disait : “Je suis Charlie”.

Je suis aussi une femme française, une femme franco-algérienne. Je suis née et fus élevée en France, avec des principes de liberté, d’égalité, et de fraternité. Mais j’ai grandi dans une famille algérienne attachée à ses racines, à sa culture, et à ses traditions. C’est pourquoi la fusillade de Charlie Hebdo a éveillé en moi de complexes souvenirs.

Mon père arriva en France en 1963, pour des raisons économiques, ressentant le poids de la tradition, aspirant à une plus grande liberté. Il ne connaissait pas encore un mot de français. Quand il fut prêt à se marier, il demanda à un ami en Algérie s’il connaissait une jeune femme qui souhaiterait vivre en France avec lui. Ils se marièrent et ma mère émigra en 1973. Entre 1975 et 1983, il m’eurent moi, ma soeur, et mon frère, ici en France.

Mon père réussit à trouver un appartement abordable dans l’une des banlieues parisiennes les plus huppées avec de bonne écoles. Il conduisait un taxi de nuit, six jours par semaine, au moins 11 heures par session de travail, alors que ma mère établit une sorte de garderie à l’appartement, s’occupant de nous et d’autres enfants du voisinage. Nous avions des croissants, avec des pains au chocolat et du café au lait chaque matin, mais ma mère s’est toujours assurée que nous ayons un couscous tous les dimanches au déjeuner.

En tant que taxi, mon père connaissait toutes les rues et monuments de Paris. Il nous emmenait souvent visiter les lieux remarquables de la ville, nous transmettant les récits qu’il avait appris de leur Histoire, et nous offrait un bon repas au restaurant après cela. Nulle importance que la nourriture soit halal ou pas.

J’ai découvert certains des dessinateurs de Charlie Hebdo qui ont été tués lorsque j’avais 5 ou 6 ans, Jean Cabut – plus connu sous le nom de Cabu – a travaillé pour un programme TV pour enfants. Je me souviens avoir regardé son émission qui apprenait aux enfants à dessiner ; ses dessins étaient toujours très drôles, mais dociles, car l’émission était pour enfants. Il souriait toujours comme un gamin, et nous l’aimions tous. Je me souviens aussi avoir vu des dessins de Stéphane Charbonnier – plus connu sous le nom de Charb – quand j’avais 25 ans. Mon dessin animé préféré de Charb est Maurice et Patapon. Maurice est bisexuel, chien anarchiste à la tête pleine de défécation et de sexe ; Patapon est un fasciste, chat ultra-libéral qui se moque de la souffrance d’autrui. Les deux sont horribles, grossiers, et politiquement incorrects – et ils m’ont tellement fait rire.

Quand j’ai vu les dessins de Charlie Hebdo à propos de dieu et Mahomet, je dois admettre que j’ai ri. Ils étaient drôles et pertinents, et se moquaient aussi des autres religions. Je n’ai pas vu Charlie Hebdo comme ciblant singulièrement une communauté. Je me suis dit que le journal avait le droit de publier ces dessins, malgré que je craigne aussi qu’ils puissent provoquer d’intenses réactions dans la communauté musulmane française.

Je ne pratique plus l’Islam, bien que mes parents le pratiquent encore, et je pense que quelque chose ou quelqu’un de plus grand que nous, de plus grand que tout existe. L’Islam que mes parents connaissent est tolérant, facile à pratiquer. Ils prient dieu chaque jour et jeûnent pendant le Ramadan. Ils sont même allés à la Mecque. Mais ils ne m’ont jamais emmenée à la mosquée, et mon père ne m’a jamais demandé de porter un hijab, le voile pour les femmes. Pour lui, la tenue idéale pour une fille étudiante était un jean et des baskets. Il avait coutume de me dire : “Nous vivons en France, donc il faudra vivre comme les Français, sans commettre de péché que l’Islam ne condamne”.

Il m’éleva avec l’idée que dieu connait nos intentions et que le niya (le désir de plaire à dieu) est plus important que le résultat. Une femme musulmane qui porte un hijab mais n’offre pas de nourriture à un pauvre homme à sa porte n’est pas meilleure qu’un homme buvant de l’alcool aidant les personnes dans le besoin.

En 1984, mes parents décidèrent de retourner en Algérie – accomplissant le rêve de revenir à la maison. Ils voulurent que l’on apprenne l’arabe, et que l’on vive selon nos traditions. C’était un moment d’espoir pour la démocratie : en 1988 le gouvernement algérien a ouvert les élections à des partis autres que le FLN, le seul parti politique autorisé à exister après que l’Algérie ne devienne indépendante en 1962.

Mais les mouvement islamiques fondamentalistes apparurent. Des leaders du Front Islamique du Salut, le parti islamique, commencèrent à appeler au terrorisme au nom de dieu. Les journalistes, les policiers, les soldats, les femmes, et les étudiants furent tués. J’ai entendu mes parents débattre de ce qui arrivait à l’Islam. Après chaque attaque en Algérie, ils se demandaient comment des gens qui croyaient en le même dieu qu’eux pouvaient s’en prendre à leurs semblables.

Nous avons vu les dirigeants des mosquées dire aux femmes qu’elles devaient obéir à leurs maris et à leur pères. Les filles furent de moins en moins les bienvenues à l’école, et parfois j’avais peur d’y aller. A 14 ans, je me souviens d’un professeur de littérature arabe qui nous chargeait la tête de verset du Coran qui visaient à empêcher les filles de quitter la maison. Un cousin a essayé de m’empêcher d’écouter Madonna et Michael Jackson, parce qu’il estimait que je ne devrais écouter que des émissions coraniques. Si nous étions restées, mes parents pensaient que ma sœur et moi risquions de finir comme épouses au foyer desquelles on attend qu’elles la bouclent.

Mes parent avaient de l’ambition pour ma sœur, mon frère, et moi. Ils voulaient que nous soyons en sécurité, pour étudier, aller au collège, et que nous devenions des citoyens qui croient en leurs droits et améliorent la société dans laquelle ils vivent. Donc quand j’eus 15 ans, en 1990, nous sommes retournés à Paris.

Plus j’ai vécu, et plus j’ai compris à quel point la France est spéciale. Le principal fondement de notre république est une séparation entre société et religion. Ici, dieu, la foi, la prière, et le dogme sont des éléments très privés. Vous n’entendrez jamais un président parler de dieu. Il ou elle ne jurera jamais la main droite sur la Bible ou autre livre, en dehors de la constitution du pays. Le but est de garantir la liberté de conscience et de religion, pour éviter qu’une religion ne domine, et de promouvoir l’idée de “vivre ensemble”.

La fusillade de Charlie Hebdo est une tentative de division de notre pays. Mais ce que je vois c’est la nation toute entière qui se dresse, érigeant les stylos contre les armes, et psalmodiant de concert, “Nous sommes Charlie”.

J’espère profondément que même si nous venons tous d’horizons différents, nous pouvons tous vivre ensemble en paix en France. Mais pour être honnête : je suis un peu pessimiste.

Etre musulman en France, de nos jours, est vraiment difficile. Il y a une inquiétante augmentation de l’islamophobie en France, en Europe, et partout dans le monde. Je pense que mes récente difficultés à trouver du travail ont un rapport avec le fait que mon prénom est Mounira. Il y a eu de récents reportages sur la difficulté pour un étranger à trouver un appartement, en particulier si son nom est Mohamed ou Djamel, et même s’il a un excellent travail, un niveau d’études élevé, et un accent français très correct.

Bien sûr, je ne pense pas que tous les français on ces torts, et probablement certains groupes musulmans ont des problèmes comme la délinquance, la consommation de drogue, et leurs propres préjugés. Mais je pense que les principales victimes de préjudices, et de l’avènement du terrorisme fondamentaliste, sont les musulmans ordinaires qui veulent simplement vivre en paix avec leurs voisins et ne pas avoir à s’excuser pour des faits qu’ils n’ont pas commis. A quel point sera-t-il difficile pour une femme portant un hijab de prendre le métro pour aller travailler ? Combien de fois se sentira-t-elle observée, questionnée, jugée ? Cela n’arrangera pas ma famille que deux frères suspectés des actes terroristes de Charlie Hebdo soient d’origine algérienne. Ils ne nous représentent pas.

Les journalistes qui ont été tués mercredi ont vécu dans l’essence de Voltaire et Diderot. J’aurais aimé vivre dans une France où chacun de nous détiendrait ces idéals.

Les nuits prochaines je re-lirai un livre que j’ai déjà lu dans ma tendre enfance – C’est pas là qu’on fait caca (de Charb). Je veux qu’ils grandissent en disant ce qu’ils veulent et en riant de ce qu’ils veulent, même si c’est grossier. Je pense que si dieu existe, il ou elle a un fabuleux sens de l’humour.


Easy kernel upgrade on Debian / Ubuntu

  • prerequisites: sudo apt-get install build-essential kernel-package

  • download the latest kernel source zip archive from kernel.org

  • extract the archive and get to the extracted folder

  • copy the kernel config file from the existing system to the kernel tree: cp /boot/config-uname -r .config or other customized config file in /boot. If /boot is empty, config can be found in proc : zcat /proc/config.gz > /usr/local/src/linux-4.4.97/.config)

  • bring the config file up to date: make oldconfig (for big version gap :
    yes '' | make oldconfig
    (all default values, should be checked)

  • adjust build settings if necessary: make menuconfig (requires libncurses)

  • clean the kernel source directory: make clean

  • build: make deb-pkg LOCALVERSION=custom -j core (for multicore, number of used cores)

  • install deb files (image, header, libc), then reboot: cd .. && dpkg -i linux-(…)

 

More details: https://wiki.ubuntu.com/KernelTeam/GitKernelBuild


Nirvana – Do Re Mi – Mes paroles et accords

Accordage un demi ton plus bas comme d’hab

E G# C# F#
If I may, if I might, lay me down weeping
If I say, what it’s like, I might be dreaming
If I may, what is right, so many time, see me heal
B
~ill
A(A)D(Db||D#)
B
Those years in his blond head
A(A)->D(Db||D#)
B
This phrase from his pocket
A(A)->D(Db||D#)
F# E
The chains from the knowing lifelong dream
D

G# E
Re mi, re mi
Do re mi, do re mi

# 4 descentes mi majeur

If I may, and if I might, wake me up, see me
If I do, if I like, find me out, to see me
If I’m made, cold as ice, I may have to see me ill

Raised in his own care
He fades from his moments
And chains from his socket I will need

Re mi, re mi
Do re mi, do re mi

# 4 descentes mi majeur
# 4 descentes mi majeur bordeliques

Wish me good, wish me life, find me out of season # fin de season sur la phrase suivante
In their way, just be quiet, follow pain and breed me
Yell or wail, and if I sigh, stake me out the TV
If I may, and if I might, got(t)a gun to bleed me

Praise in his pocket
Praise from this moment
And chains from his owner in my tea

Re mi, re mi
Re mi, don’t rape me
Don’t rape me, Don’t rape me
Don’t rape me, Don’t rape me

# 4 descentes mi majeur


Nirvana – France – Antoine de Caunes – Paris – Rennes

Antoine de Caunes convie Nirvana pour sa première exhibition en France en 1994 (Kurt Cobain décède deux mois plus tard).

– C’est quoi encore, un truc de ploucs qui attendent de nous Smells Like Teen Spirit ? dit Dave. Nous on veut une émission avec des traves qui présentent et un public mal coiffé, sinon que dalle !

– Ben, justement.. Enfin, c’est un truc pas formaté, c’est un show en France, une émission qui s’appelle “Nulle part ailleurs”, un des présentateur peut vous plaire, il est assez dingue et est féru de rock…

– Mais est-ce qu’il est trave on t’a demandé, dit Kurt…

– Vous me courez sur le système, les mecs, à toujours trouver un truc pour ne rien foutre ! Non, il est pas trave mais vous comprendrez en visionnant la cassette vidéo de l’émission…

(…)

A l’écran apparaissent un homme en robe de soirée rouge coiffé d’une perruque brune et un autre avec un costard avec un brushing grossier [Antoine de Caunes et José Garcia]. Ils prennent place devant le public et se présentent :

“Bonjour je suis Richard Jouir et voici Sandrine Trop Forte, nous animons Bavure de mode, le fan-club de Richard Gere et Cindy Crawford !”

Krist appuie sur pause.

– C’est qui ces mecs, putain ? dit Kurt.

– Des dieux vivants, vas-y, appuie sur play ! répond Dave.

(…)

R. J. : – Comme Cindy, Sandrine a un léger grain de beauté sur le visage, ça ne l’empêche pas de se croire belle.

S. T. : – Ben, nous sommes la preuve que l’on peut avoir une verrue sur la gueule et se sentir bien dans son corps !

– C’est magnifique, c’est du Shakespeare ! lâche Kurt.

(…)

“Ouais, c’est moi, Kurt, écoute on est ok pour le plateau télé en France, ces mecs sont délirants, on veut jouer pour eux. Mais à une condition, c’est que tu me trouves le numéro de Sandrine Trop Forte, il faut absolument que lui fasse l’amour de toute urgence ! Bye-bye !”

– Faut qu’on envoie du lourd, on peut pas venir jouer comme des péquenauds, faut qu’on soit à la hauteur… dit Krist.

– T’as raison, on doit leur faire honneur, à ces types… répond Dave.

– Je pensais pas dire ça un jour mais on devrait bien s’habiller…

Pat se lève.

– Il a raison c’est le moment de jouer Rape Me en costard-cravate… annonce Kurt.

Ils partent sur le champ acheter quatre costards identiques chez Brooks Brothers

(…)

Héloïse Guay de Bellissen


La veille de ce concert à Rennes, Nirvana venait d’annuler deux shows . Une seconde performance au Zénith de Paris, ainsi qu’un concert privé devant mille personnes à l’Espace Reuilly (…) Encore une fois on leur a fait un super son !

Mais ce concert est quand même des plus appréciables.