Nirvana – Do Re Mi – Mes paroles et accords

Accordage un demi ton plus bas comme d’hab

E G# C# F#
If I may, if I might, lay me down weeping
If I say, what it’s like, I might be dreaming
If I may, what is right, so many time, see me heal
B
~ill
A(A)D(Db||D#)
B
Those years in his blond head
A(A)->D(Db||D#)
B
This phrase from his pocket
A(A)->D(Db||D#)
F# E
The chains from the knowing lifelong dream
D

G# E
Re mi, re mi
Do re mi, do re mi

# 4 descentes mi majeur

If I may, and if I might, wake me up, see me
If I do, if I like, find me out, to see me
If I’m made, cold as ice, I may have to see me ill

Raised in his own care
He fades from his moments
And chains from his socket I will need

Re mi, re mi
Do re mi, do re mi

# 4 descentes mi majeur
# 4 descentes mi majeur bordeliques

Wish me good, wish me life, find me out of season # fin de season sur la phrase suivante
In their way, just be quiet, follow pain and breed me
Yell or wail, and if I sigh, stake me out the TV
If I may, and if I might, got(t)a gun to bleed me

Praise in his pocket
Praise from this moment
And chains from his owner in my tea

Re mi, re mi
Re mi, don’t rape me
Don’t rape me, Don’t rape me
Don’t rape me, Don’t rape me

# 4 descentes mi majeur


Nirvana – France – Antoine de Caunes – Paris – Rennes

Antoine de Caunes convie Nirvana pour sa première exhibition en France en 1994 (Kurt Cobain décède deux mois plus tard).

– C’est quoi encore, un truc de ploucs qui attendent de nous Smells Like Teen Spirit ? dit Dave. Nous on veut une émission avec des traves qui présentent et un public mal coiffé, sinon que dalle !

– Ben, justement.. Enfin, c’est un truc pas formaté, c’est un show en France, une émission qui s’appelle “Nulle part ailleurs”, un des présentateur peut vous plaire, il est assez dingue et est féru de rock…

– Mais est-ce qu’il est trave on t’a demandé, dit Kurt…

– Vous me courez sur le système, les mecs, à toujours trouver un truc pour ne rien foutre ! Non, il est pas trave mais vous comprendrez en visionnant la cassette vidéo de l’émission…

(…)

A l’écran apparaissent un homme en robe de soirée rouge coiffé d’une perruque brune et un autre avec un costard avec un brushing grossier [Antoine de Caunes et José Garcia]. Ils prennent place devant le public et se présentent :

“Bonjour je suis Richard Jouir et voici Sandrine Trop Forte, nous animons Bavure de mode, le fan-club de Richard Gere et Cindy Crawford !”

Krist appuie sur pause.

– C’est qui ces mecs, putain ? dit Kurt.

– Des dieux vivants, vas-y, appuie sur play ! répond Dave.

(…)

R. J. : – Comme Cindy, Sandrine a un léger grain de beauté sur le visage, ça ne l’empêche pas de se croire belle.

S. T. : – Ben, nous sommes la preuve que l’on peut avoir une verrue sur la gueule et se sentir bien dans son corps !

– C’est magnifique, c’est du Shakespeare ! lâche Kurt.

(…)

“Ouais, c’est moi, Kurt, écoute on est ok pour le plateau télé en France, ces mecs sont délirants, on veut jouer pour eux. Mais à une condition, c’est que tu me trouves le numéro de Sandrine Trop Forte, il faut absolument que lui fasse l’amour de toute urgence ! Bye-bye !”

– Faut qu’on envoie du lourd, on peut pas venir jouer comme des péquenauds, faut qu’on soit à la hauteur… dit Krist.

– T’as raison, on doit leur faire honneur, à ces types… répond Dave.

– Je pensais pas dire ça un jour mais on devrait bien s’habiller…

Pat se lève.

– Il a raison c’est le moment de jouer Rape Me en costard-cravate… annonce Kurt.

Ils partent sur le champ acheter quatre costards identiques chez Brooks Brothers

(…)

Héloïse Guay de Bellissen


La veille de ce concert à Rennes, Nirvana venait d’annuler deux shows . Une seconde performance au Zénith de Paris, ainsi qu’un concert privé devant mille personnes à l’Espace Reuilly (…) Encore une fois on leur a fait un super son !

Mais ce concert est quand même des plus appréciables.


Kurt Cobain… Et un résumé de mon histoire musicale

Bon, J’ai viré le “feu” à le Smell (reprise de RATM) quelques articles plus bas… Et je vais m’expliquer un peu. Ca va être assez dur car ce M. Cobain est à l’origine de mes expériences musicales les plus intenses… Et lui, il est vraiment défunt… Je ne pouvais pas parler d’un groupe : le Smell, avec lequel je vais jouer vendredi comme d’un groupe mort… On dirait que je mélange tout, d’ailleurs je mets des points de suspension partout c’est mauvais signe. J’me lance, et je construis, promis 🙂

Après avoir fait un ou deux ans “d’éveil musical” dans une école de musique de quartier : l’ecole Stocchetti (Paris XVII), je choppe une flute et me mets à jouer dans cette même école… Pour très peu de temps car je fais du judo à côté et le “pipo” me gave rapidement :p Je devais avoir 6-7 ans. A cette époque, et jusque vers 9-10 ans, j’écoute du jazz manouche : Django Reinhardt, avant c’est Dorothée et Chantale Goya… Bah vi hein ^^ Puis, quartier (Pte de Clichy) et époque “obligent”, les toutes nouvelles sonorités et la grossiereté du rap français me séduisent : NTM, IAM, Assassin par exemple. 11 ans, le collège arrive, j’oublie le jazz et me paume dans les Dance Machine, Boulevard des Hits et M6 Dance… Je sentais bien que c’était naze mais… Y’avais des boom et difficile de faire bouger les filles sur du NTM à l ‘époque :p Tfaçon s’il y avait pu n’y avoir que des slows ça m’aurait bien arrangé 🙂 Mais très vite y’en a marre. Vers 12-13 ans, je décide de prendre des cours de basse pour monter un groupe de rock avec deux amis de collège : Yann Cadinot, et Romain Gourtay (qui sera présent avec le Smell et à la guitare vendredi). Ca se barre en couille complet : on aura tous commencé à prendre des cours, la basse pour ma part (tjs à l’école Stocchetti), mais jamais joué ensemble…

J’ ai 13 ans, je suis en 4e. Grégory Vincent, batteur, vient de quitter son second bassiste (ou le troisième je ne sais plus). Il vient me voir à l’occasion d’une pause entre les cours et me propose de venir jouer de la basse avec lui et son guitariste : Guillaume Lacroux (qui sera lui aussi présent, à la batterie, vendredi). Ils sont tous deux fans de Nirvana et Smashing Pumpkins. Posters dans tous les coins, défonçage de batterie à la maison (jamais vu qu’en photo moi , sa batterie) et en studio, cigarettes Marlboro et trous dans les jeans. Dieu qu’cette rencontre me plait ^^ Nous fondons tous les trois le Noise Storm. Un nom de band qui décrit bien le bordel. C’est seulement vers 15 ans après avoir vaincu le trac lié au fait de jouer en studio, même de répétition, et surtout de jouer avec deux mecs de niveau supérieur bien que modeste, que je commence à ressentir la musique rock. Nirvana étant un groupe très abordable, c’est, comme beaucoup de jeunes de mon ages, en jouant leurs airs que je forge mes armes, et ce avec un plaisir décuplé par le plaisir de la découverte, accessible. Les premières sensations qui me font planer : sentir le son du Noise Storm se confondre en un vers cohérent, gesticulant, se débanttant, imprévisible ; par exemple, ou encore sentir sa propre voix (bien que je n’étais pas sensé chanter) raisonner avec un ou plusieurs amplis guitare réglés à volume 10/10 bien sûr :p… Le Noise Storm ^^

Le visage parfois angélique, perdu, serein, puis décomposé, puis transporté… Il passe bien en photo ^^, et à l’age que j’avais, on se laisse facilement séduire. Mais il y a une contrepartie : il est symbole de désinvolture, de suicide permanant en quête de sensations fortes… Je ne suis pas sûr que ça soit très bon pour un adolescent en pleine construction… Au contraire. Si le Noise Storm et ce M. Cobain (que j’appelle souvent Kurt, en souvenir ^^) m’ont donné ma volonté de construire musicalement, je pense que je porte aujourd’hui des traits de caractère en moi, que j’ai parfois du mal à faire taire, et qui ont partiellement pour origine ces années de ma vie.

Et maintenant, le collage lol Ca fait très jeune de faire ça, je sais, mais ça m’rapelle tellement de souvenirs ^^

Kurt 2Kurt 3

Kurt 1

Kurt 5